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La Dermite Estivale :Effet d'une réaction allergique provoquée par la salive d'un moustique femelle : le cullicoïde.
Symptômes : Démangeaisons au garrot, à la tête, à la croupe ou à la queue et pouvant se généraliser à l'ensemble du corps.
Sont prédisposés les chevaux qui éliminent moins bien les toxines, il faut renforcer le drainage lymphatique des zones sensibles par un massage aux huiles essentielles qui aura une action répulsive anti-insectes, calmante, drainante, cicatrisante, désinfectante et augmentera la capacité digestive du cheval.
L'aromathérapie seule, peut faire disparaître les symptomes de la dermite estivale, mais associée à la phytothérapie, les résultats sont exceptionnel.
Votre cheval se gratte la queue, la crinière, la tête, ça ne peut plus durer : il faut vite réagir !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Une femelle de la famille des moustiques : pas bien grosse, attirée par le sang de votre cheval pour se nourrir et faire arriver ses oeufs à maturation. Sa piqûre provoque chez VOTRE cheval une réaction allergique.
Car il faut le savoir, si il se gratte en été, c’est que votre cheval est allergique à la salive et à l'anticoagulant que le moustique inocule lors de son repas.
Alors, qu’est ce que c’est exactement la Dermite Estivale Récidivante :
il s’agit d’une réaction cutanée (Dermite ou Dermatite) allergique en été qui revient à chaque printemps et généralement de plus en plus fort d'année en année.
Comme les dizaines de piqures répétées ça gratte, le cheval se frotte à tout et n’importe quoi, ça s’infecte.
Puis, les mouches arrivent, et là, c’est l’escalade de la dermite.
Alors, il faut des précautions pour éviter de déclancher la dermite :
Mettre un répulsif insecte si possible naturel et non irritant à la tombée de la nuit assez régulièrement (tous les 2 à 3 jours) sur les zones où les moustiques piquent : Crinière, queue, toupet.
Les symptômes de la Dermite Estivale sont progressifs :
- Le cheval se gratte.
- La peau gonfle.
- Les crins se cassent.
- Apparition de plaies.
- Formation de croûtes, écorchures.
- Apparition la journée de mouches (noires).
- Infection et surinfection cutanée.
Modification du comportement du cheval :
- Irritabilité.
- Agressivité.
- Isolement par rapport au troupeau.
- Perte de l’appétit et perte de poids.
- Diminution des périodes de repos, le cheval fait les cent pas.
LES SOLUTIONS :
Avant toute chose, vous devez éviter de déclancher l’allergie car si votre cheval n’est piqué que par un nombre réduit de cullicoïdes, il ne fera pas de Dermite.
Première mesure : répulsif insectes !
S’il est très allergique, ça ne suffira pas.
Deuxième mesure : l’alimentation
Une allergie est un empoisonnement par des toxines accumulées dans le corps (dans notre cas, la salive de cullicoïde).
Il faut donc les éliminer et drainer ces toxines de façon à limiter leur taux dans le corps.
De nombreuses plantes naturelles ont les vertus drainantes, calmantes et digestives nécessaires.
Veillez à donner à votre cheval une alimentation équilibrée, sans excès, du sel renforcé en minéraux, des carottes (très bons pour la digestion) et beaucoup d’eau.
Une cure de phytothérapie se commence AVANT les symptômes (2 mois) et ne s’arrête pas dès que ça va mieux. C’est dans la durée que vous aurez les meilleurs résultats. Il est néanmoins vivement conseiller, même si les crises ont déjà débuter, de toujours apporter le complément en phytothérapie pendant toute la période estivale.
Vous pouvez aussi donner de l’ail (il est prouvé que l’odeur ne plait pas aux moustiques) car il a comme vertu d’activer la circulation sanguine, ce qui mettra un coup d’accélérateur à l’élimination des toxines.
Troisième mesure : la prévention et le traitement
Appliquez, si votre cheval a déjà déclanché une dermite estivale, une huile calmante et répulsive insecte (prévention, soin) aux alentours des endroits grattés pour ne pas irriter les zones à vif et sur les crins.
Désinfectez s’il y a des croûtes ou des plaies tous les jours : n’ayez pas peur de la réaction de votre cheval, il est plus courageux que nous, mais soyez tout de même prudent.
Pensez à hydrater régulièrement la peau gonflée et dure. (Huile d’amande douce, huile d’avocat).
Nourrissez un peu plus votre cheval s’il maigrit car le stress de la dermite peut rendre les chevaux très nerveux, affaiblis et agressifs (céréales).
Il faut qu’il boive beaucoup pour éliminer ses toxines (vous pouvez mettre un peu de vinaigre de cidre dans son eau).
Comment faire accepter le traitement par l’aromathérapie (huiles essentielles) à votre cheval :
- approchez-vous à 2 mètres avec le bidon, montrez-le lui et attendez.
- comme le cheval est curieux, il va venir sentir la CHOSE.
- ouvrez le bidon et laissez-le sentir (pas lécher).
- mettez un peu d’huile sur votre main et laissez-le sentir.
- appliquez délicatement sans le forcer (il va bouger les oreilles).
- s’il est calme, appliquez largement sur les zones atteintes.
Au bout de quelques minutes, en général, le cheval se calme complètement : il se détend, une période de repos commence, les effets du produit sont visibles.
Au bout de quelques jours, les plaies et la peau gonflée laissent place à des croûtes. Ne vous affolez pas : c’est le signe de la guérison. Continuez le traitement.
Désormais, si tout se passe bien, votre cheval sait que le produit lui fait du bien, il vient vers vous quand vous tenez le bidon.
Si vous continuez le traitement régulièrement, les symptômes de la dermite vont diminuer progressivement, les crins vont repousser et votre cheval sera débarrassé de ce fardeau. Il retrouvera progressivement sa joie de vivre, se resocialisera avec les autres chevaux et vous retrouverez le sourire
Un traitement moins naturel existe contactez votre vétérinaire.
Source : Site equibio
LA DERMITE : PREVENIR, LA MEILLEURE SOLUTION !
La Dermite Estivale n’est pas une fatalité ! On peut lutter et on peut gagner !LES VERRUESLe terme « verrue » regroupe des affections de la peau caractérisées par une excroissance anormale due à une prolifération cellulaire.
Chez le cheval, les verrues sont de deux types :
-Soit d’origine virale et donc contagieuses
-d’autres correspondent uniquement à une prolifération anormale de la peau.
La prolifération cellulaire formant une verrue peut se produire au niveau sous-cutané (sarcoïdes), au niveau du derme (mélanomes) ou de l’épiderme (papillomes).
Les verrues d’origine virale sont contagieuses par simple contact, mais la contagiosité est très variable en fonction du papillomavirus en cause, de la localisation de la verrue et de l’état immunitaire du cheval.
Chez certains chevaux les verrues tendent à proliférer, parfois en grand nombre, par auto inoculation (lors de grattage par exemple).
Les verrues d’origine virale peuvent disparaître spontanément mais dans ce cas et sans traitement les récidives sont fréquentes.
Les principaux types de verrues et tumeurs cutanées.
Les Papillomes :Petites verrues sur le bout du nez, dus à un virus, à l’aspect de petits choux-fleurs de quelques millimètres, blanchâtres ou grisâtres. Ces verrues peuvent être isolées ou fusionnant entre elles. Elles sont fréquentes chez le jeune équidé et régressent souvent spontanément.
Les Mélanomes :Ce sont des nodules cutanés (lésions cutanées délimitées) d’environ 1cm de diamètre dus à une prolifération de cellules pigmentaires, les mélanocytes.
Les Mélanomes sont souvent brun foncés ou noirs et plus fréquent chez les chevaux gris.
Il existe un facteur héréditaire dans l’apparition de mélanomes chez le cheval.
Les Epithéliomas ou Carcinomes :
Ce sont des tumeurs malignes développées aux dépens des tissus épithéliaux.
Ce sont des tumeurs cancéreuses se développant sur la peau du cheval mais peut aussi atteindre les muqueuses digestives, respiratoires, génitales ou urinaires.
La croissance de ces tumeurs est rapide et la localisation souvent gênante (près des muqueuses de l’œil, de la bouche ou des organes génitaux).
L’intervention chirurgicale doit être pratiquée au plus tôt avec biopsie de la tumeur afin de la différencier d’un sarcoïde.
Les Sarcoïdes :Il s’agit ici de tumeurs cutanées non métastatiques, arrondies ou ovales, de taille variable, caractéristique d’une inflammation aiguë de l’hypoderme.
Les Sarcoïdes sont souvent envahissantes et récidivantes. Il existe quatre types de sarcoïdes :
- Le Sarcoïde nodulaire, caractérisé par des masses rondes et fermes sous la peau et de la taille d’une cerise.
- Le Sarcoïde granulomateux caractérisé par une prolifération volumineuse sous la peau.
- Le Sarcoïde verruqueux caractérisé par des lésions plates de 4 à 5cm de diamètre et à surface irrégulière.
- Le Sarcoïde occulte, provoquant des lésions lisses ou mixtes avec perte de poils. Ce type de Sarcoïde se retrouve principalement au niveau du ventre ou à l’intérieure des cuisses. Ils sont les plus fréquents chez le cheval.
Les tumeurs Sarcoïdes apparaissent le plus souvent chez les chevaux âgés de 3 à 6 ans.
Les techniques modernes de biologie moléculaires confirment l’origine infectieuse des Sarcoïdes qui est la résultante d’une action complexe entre le virus, le cheval et son environnement.
Par contre, il n’a pas encore été déterminé comment ce virus était transmis naturellement dans l’environnement du cheval
EXEMAS CUTANEES