kiki Admin
Nombre de messages : 174 Age : 40 Localisation : Haute Saône 70 Date d'inscription : 18/06/2007
| Sujet: Les points de pression à Cheval Mar 28 Fév - 20:21 | |
| Les points de pression à cheval
Nous avons appris à notre cheval à céder à la pression lorsque nous étions à terre, à coté de lui. Nous allons maintenant transposer ces points à cheval. Grâce à eux, nous allons pouvoir demander tous les déplacements que nous voulons, du plus simple tournant aux figures de Haute-Ecole.Vous travaillez maintenant votre cheval à pied depuis un moment. Normalement, il est attentif et vous a pris pour guide (join-up), vous suit sans problème et cède à la pression de manière assez fine. Il est temps de passer en selle !Première étape : vérifier que votre monture répond bien au points de pression que nous avons mis en place à pied. Pourquoi ? Parce qu'une fois sur son dos, le seul moyen que vous aurez pour communiquer avec lui sera cette ensemble de points. Le but de l'équitation est d'emmener votre cheval où vous voulez à la vitesse que vous voulez. Et comment allez-vous lui faire comprendre ce que vous attendez de lui ? Par vos mains, vos jambes et votre assiette... et par les points que vous allez exercer par leur intermédiaire.À pied, nous avons vu 11 points de pression : la nuque, les joues, l'encolure, les épaules, les flancs, les hanches et la poitrail. Nous avons, en quelque sorte, dérouillé le cheval : maintenant au moindre effleurement, il répond à notre contact en cédant à la pression.Comment faire ?
Nous allons donc transférer à cheval les points de pression appris à pied. Le principe restera le même et il est très important de le rappelez : n'exercez jamais de pression continue ! Dans la nature, les équidés ne le font jamais sur leur congénères, ils ne comprennent pas ce mode de fonctionnement. Il est très important de ce calquer sur leur manière de communiquer : par des pressions discontinues, de plus en plus fortes en cas d'absence de réponse, qui laissent le temps au cheval de comprendre la demande et d'y répondre. S'il répond, on relâche et on récompense. N'oublier pas qu'au début, nous ne devons pas être trop exigeants ! S'il ne répond pas, on exerce une pression un peu plus forte, et ainsi de suite. On augmente progressivement la pression en fréquence et en contact. Au début, par exemple, on vient juste positionner sa jambe, sans contact. Si le cheval ne réagit pas, on serre un tout petit peu le mollet et on peut allez, si besoin, jusqu'à le toucher avec le talon (ou l'éperon pour les bon cavaliers ! Rappelons qu'il est une bonne aide permettant d'être très précis dans les demandes, mais il ne doit être utilisé que par de très bon cavaliers qui on les jambes parfaitement fixes!). À terme, bien sûr, la monture devra répondre à des pressions quasi-imperceptible. Idem pour les rênes, on ne tire pas dessus de toutes ses forces, on met un milligramme, on laisse un temps de réponse pour lui laisser la possibilité de bien faire et si besoin, on en met dux et on attend, puis encore si besoin, trois, etc...Le principe du cheval idéalVous connaissez le principe du verre à moitié plein ou à moitié vide ? Il y a également deux manières d'aborder le cheval. La première consiste à penser qu'il est nul et qu'il ne fait que des choses mauvaises ou dangereuses. Par exemple : beaucoup de cavaliers partrent du principe que leur monture va bouger au montoir et ajustent leurs rênes avant même que l'équidé n'ait remué d'un crin ! On peut aussi faire confiance à son cheval, considérer qu'il ne va pas bouger. On lui laisse une chance d'être génial et s'il se déplace, on réagit. En selle, c'est la même chose ! Quoi que vous fassiez avec un équidé, tout au long de sa vie, partez du principe qu'il est une monture idéale. Pour cela, faite la liste des qualité de votre cheval « parfait ». Vous rêvez qu'il avance dès que vous levez les rêne de son garrot, sans coups de talons ? Vous souhaitez qu'il bouge ses hanches dès que vous reculez votre jambe, sans exercer de pression à vous coller une crampe ? Essayez !Commencez toujours à demander quelque chose par la plus petite action qui soit, comme si votre cheval était un champion du monde et répondait parfaitement dès que vous bougez une aide d'un millimètre. Il ne répond pas ? Ce n'est pas grave, vous lui avez donné une chance. Maintenant redemandez en dépalçant votre jambe de 2 mm, et ainsi de suite jusqu'à la réponse. Il répond à 5 cm ? Demain, ne demandez pas directement à 5 cm, recommencez à 1 mm. Peu à peu, il répondra de plus en plus tôt. Cela vos pour le déplacement mais aussi pour la pression d'un aide, commencez toujours par la plus petite quantité possible, quelle soit en millimètre ou milligramme.Cette phase théorique peut sembler longue avant de passer à la pratique mais elle est indispensable. C'est par cette base que vous affinerez votre cheval ; en partant du principe de « la nullité », on le désensibilise peu à peu. Par exemple, nombre de monture de club ne réponde plus si on serreles mollets. Il faut un, deux, trois puis dix coups de talons parfois pour qu'elles avancent. Ne tombez pas dans ce cercle vicieux. Pendant toute la vie du cheval, il faut toujours repartir de la plus petite pression qui soit, ainsi vous l'affinerez de plus en plus et un jours, il sera vraiment votre cheval idéal ! Et ce n'est pas uniquement réalisable sur un cheval de 15 ans qui a de l'expérience. Même un poulain, la première fois qu'on lui met un licol, on met un milligramme de pression, s'il ne répond pas on en met deux... | |
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